IL EST TEMPS LEVONS LEVONS L'ENCRE

Ce siècle avait deux ans que j’avais bu l’ivresse Des amours enfantines du sommeil de la terre. Je m’étais endormi aux barrières du Louvre Et suprême pensée du berceau de la bière En riant apparue. Et puis voici mon cœur Pour la première fois une fleur à la main. Souvenir souvenir, amour que nul n’oubli. Mais le vert paradis de ton premier baiser N’est plus qu’un sombre écueil, laissez-moi m’endormir.

Comments

[Usdina]

C'est vrai, j'ai mis beaucoup de temps avant de venir voir ton blog, alors qu'il me plaisait beaucoup lors de mon premier coup d'oeil. Pour toute défense, je tacherai de dire qu'ayant été dans un pays étranger pendant plusieurs mois, j'ai perdu un peu les réalités du quotidien. Bref, (arrête de raconter ta vie Sophie)
Je tenais à te dire que j'aimais beaucoup ce poème. Comme d'habitude, y a vraiment un rythme dans tes lignes, comme si ça coulait de source puis rebondaissait dans quelque virgule. C'est un peu une sorte de danse joyeuse a chaque fois que je te lis, un côté Musset mêlé à du Charles d'Orléans. Oui, je compare vraiment tes poèmes à des sortes de ballades contemporaines. C'est très chouette...